En février, l'excédent commercial des produits agroalimentaires recule
En février 2022, l'excédent des échanges de produits transformés recule de 26 millions d'euros, du fait d'importations en hausse dans le secteur des viandes, des huiles et corps gras.
En février 2022, l'excédent des échanges de produits transformés recule de 26 millions d'euros, du fait d'importations en hausse dans le secteur des viandes, des huiles et corps gras.
Les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. Alors que le mois de janvier a été plutôt bon pour l'excédent agroalimentaire avec une valeur exportée record, le mois de février s'est avéré plus compliqué pour les produits transformés.
Si l'excédent des échanges agricoles et agroalimentaires est en hausse sur le mois de février (+59 millions d'euros à 755 M Eur), cette augmentation ne repose que sur les échanges de produits bruts, principalement de céréales, avec l'Union européenne, selon la note de conjoncture d'Agreste.
Hausse des importations de viande
Avec 425 millions d'euros, l'excédent commercial en produits transformés perd 26 millions d'euros par rapport à février 2021. Sur un an, la baisse de l'excédent concerne aussi bien les échanges avec les pays tiers qu'avec l'Union européenne (respectivement -15 et -11 millions d'euros). La progression des exportations (+17%), tirée principalement par les ventes de vins et spritueux, ne compense pas l'augmentation de +20% des importations de 673 millions sur un an.
Les achats de viande et de produits à base de viande ont particulièrement augmenté (+122 millions d'euros), principalement dans le secteur de la viande bovine. Agreste note que les importations ont aussi augmenté sur les huiles, tourteaux et corps gras (+112 M Eur) et les autres produits alimentaires, chocolat et confiserie en tête (+118 M Eur).
Les importations de produits préparés de la pêche (de 263 M Eur à 337 M Eur en février 2022) et les produits à base de fruits et légumes (de 436 à 463 M Eur) ont aussi progressé.
Amélioration du solde des échanges de produits bruts
A contrario, le solde des échanges de produits agricoles bruts (330 millions d'euros) reste une nouvelle fois excédentaire et atteint son plus haut niveau depuis avril 2020. Il gagne 85 millions par rapport à février 2021. Cette évolution résulte exclusivement de la hausse de l'excédent commercial avec l'Union européenne (+262 millions d'euros sur un an).