Deux personnes jugée ce mardi après l'agression d'un boucher parisien
Deux personnes, qui avaient été placées en garde à vue après l'agression ce week-end à Paris d'un boucher par des militants antispécistes, seront jugées en comparution immédiate ce mardi après-midi pour « violences et dégradations en réunion ». Ce boucher, Steevens Kissouna, a été attaqué samedi sur son stand du marché couvert Saint-Quentin près de la gare de l'est dans le Xe arrondissement de Paris. « Je préparais une commande pour un client. J'ai senti un liquide me toucher, j'ai mis la main à la tête, le liquide était très rouge. J'ai levé la tête, il y avait entre 15 et 20 individus devant l'étalage avec des slogans « liberté et défense des animaux » », a témoigné le boucher sur BFMTV. L'homme, qui vend de la viande bio, dit avoir « été frappé » et affirme que sa marchandise a été « détruite ». Il n'a pas pu ouvrir son stand dimanche. Cette attaque qualifiée d’ « odieuse » a été condamnée par la confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT), qui réclame que la commission d’enquête parlementaire sur les mouvements et associations vegan et leurs financements, « demandée de longue date par la profession », « voit enfin le jour ». Didier Guillaume s’est rendu ce matin au marché couvert de Saint Quentin pour apporter son soutien à Steevens Kissouna, le boucher agressé.