Des PME chiliennes cherchent des partenaires françaises
Des entreprises agricoles ou alimentaires du Chili sont disposées à s’associer en France. Le bureau ProChile se dit prêt à combiner les intérêts notamment dans le bio.
Parmi les 42 exposants sous le pavillon chilien au Sial se trouvaient quatre PME dirigées par des femmes. « Notre présidente, Michelle Bachelet, favorise la transformation durable de l’économie et l’entrepreneuriat féminin », souligne Pedro Durán, directeur de ProChile, bureau commercial du Chili en France. ProChile et le bureau de l’investissement au Chili cherchent à établir des liens de coopération ou d’investissement entre la France et le Chili. « La France est une puissance agroalimentaire qui attire les PME chiliennes », affirme-t-il. La production biologique est un atout que le Chili met en avant. Elle fait partie des priorités du gouvernement et vient de faire l’objet d’une reconnaissance mutuelle entre le Chili et l’Union européenne. L’accord « nouvelle génération », signé cet été, prévoit aussi le renforcement de la coopération, l’échange d’informations et la protection réciproque des labels. Si moins de 1,5 % de la production alimentaire du pays est biologique, cette proportion est appelée à progresser. L’export est le principal moteur de la croissance agroalimentaire chilienne. Les exportations agroalimentaires du Chili ont doublé en dix ans, ayant atteint 14,5 milliards de dollars américains en 2015. Le Chili fait valoir ses 26 traités de libre-échange avec 61 pays. Aussi se présente-t-il aux investisseurs comme un tremplin à l’étranger, à travers l’alliance Pacifique et le Mercosur.