Delpeyrat progresse avec peine dans le foie gras et le saumon
La marque de MVVH, filiale de Maïsadour, a gagné des parts de marché la saison dernière, en dépit du manque de foies gras et de la flambée du saumon.
La saison festive 2016 a vu la marque Delpeyrat gagner en parts de marché Iri (sur les trois dernières périodes de l’année), passant de 12,7 % à 14,5 % en volume, et de 12,5 % à 14,2 % en valeur, disent les chiffres (nets de Nip-nouveaux instruments promotionnels) présentés à la presse par les dirigeants de MVVH, holding coopérative du groupe Maïsadour. Delpeyrat a fait progresser ses volumes de conserves de foie gras de 14 %, sur un marché moins touché par la pénurie de canards due au vide sanitaire du Sud-Ouest. Elle a vu ses ventes de foies gras mi-cuits reculer de seulement 2 %, ce marché ayant reculé de 12 %.
Pour alimenter les GMS, les lignes de fabrication ont tourné jusqu’au 28 décembre. Les responsables affirment que ces volumes ne se sont pas constitués aux dépens des autres marques du groupe, au rayon libre-service comme à la coupe. En tant que fabricant, Delpeyrat présente une progression (hors MDD) de parts de marché de 14,8 % à 16,9 % en volume. Le tableau général des évolutions de parts de marché présenté par Delpeyrat montre un fort recul des MDD et de Labeyrie, le n° 1, un recul intermédiaire de Montfort et une forte progression de Larnaudie, le n° 4 des marques nationales, surtout en conserves. Au rayon du saumon fumé, Delpeyrat affiche 7,3 % de parts de marché en valeur (contre 5,8 % à la saison 2015). Trois ans après s’être lancée dans cette production, elle confirme sa place de n° 2 après Labeyrie. Mais il lui en coûte. Sur 5 euros par kg de hausse du coût de la matière première depuis 2015, 1 à 2 euros, au maximum, ont été passés auprès de la grande distribution. Le groupe sent beaucoup plus de soutien des distributeurs dans la filière foies gras que dans la production de saumons fumés.