Décryptage
Le principal débouché de la production française (371 000 t cette année) est l’Hexagone : 60 % de l’offre y est commercialisée. La transformation, appelée à absorber les excédents temporaires sur le marché du frais, prélève entre 30 000 et 40 000 t annuelles, selon la campagne.
Le solde correspond aux exportations françaises, soit 40 à 45 % de la production nationale.
Sur 2008-2009, les volumes expédiés se sont élevés à 162 161 t, en recul de 6,4 % par rapport à la campagne précédente (176 249 t). Conséquence directe de cette baisse : le recul sensible des envois vers l’Allemagne (62 148 t, contre 72 649 t en 2007-2008), premier importateur de chou-fleur français, loin devant les Pays-Bas (26 199 t), le Royaume-Uni (19 018 t) et l’Italie (12 765 t).
La part des expéditions vers les nouveaux pays adhérents de l’UE a aussi baissé (10 638 t, contre 13 000 t, en moyenne, ces deux dernières années).