Cumin, poivre, gingembre, cannelle comment évoluent les prix des épices ?
Les situations de marché sont très divergentes selon les épices considérées, d’après les estimations de Nedspice publiées en août.
Les situations de marché sont très divergentes selon les épices considérées, d’après les estimations de Nedspice publiées en août.
Les récoltes de poivres en Indonésie, en Chine et au Vietnam sont annoncées à la hausse pour l’année 2022, grâce à des conditions météorologiques favorables. Le Vietnam et l’Indonésie continueront d’exporter, même si leurs volumes restent limités et que la demande des Etats-Unis et de l’Union européenne devrait rester terne. Au Brésil, les chiffres de la récolte de septembre 2022 sont estimés similaires en comparaison à l’année précédente. Pour anticiper une possible baisse de l’offre et une hausse des prix, les importations mondiales sont attendues à la hausse.
Le prix de la cannelle devrait baisser
La récolte de cannelle devrait progresser cette année grâce à de bonnes conditions météo. Ce qui conduira à une baisse des prix de la cannelle à moyen terme. D'autant plus que les principaux consommateurs ont importé de quoi satisfaire leurs besoins au premier semestre 2022
En gingembre, des variations de prix selon les pays
Avec les fortes pluies en Chine, la production est attendue à la baisse. Il est probable que les prix bondissent à long terme. Les acheteurs continueront également de se tourner vers le marché nigérian. Comme pour le gingembre chinois, le produit est réputé de bonne qualité. En revanche, son prix devrait être plus bas que le gingembre chinois (US $ 2,200-2,300/Millions de tonnes (Mt) contre US $ 3, 200/Mt). En effet, le pays rencontre des difficultés de logistiques dans ses ports maritimes. Plusieurs conteneurs restent bloqués en mer. En Inde, les prix resteront baissiers (US $ 1,650/Mt) car la qualité est attendue insatisfaisante.
Nette hausse du prix du cumin indien
La production indienne de cumin devrait chuter de 30% cette année en comparaison à l’année précédente car le pays disposerait de moins de surfaces et conditions climatiques seraient mauvaises. Le prix du cumin progresse de 60 % sur un an, mais l’approvisionnement devrait être garanti par des stocks.