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France Relance
Cristal Union investit dans sa décarbonation

Le groupe Cristal Union se fixe l’objectif de réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Il est soutenu par le plan France Relance pour ses investissements.

La sucrerie de Sainte-Emilie concentre le plus gros investissement de 25 millions d'euros. © Cristal Union
La sucrerie de Sainte-Emilie concentre le plus gros investissement de 25 millions d'euros.
© Cristal Union

Entre 2010 et 2020, le groupe Cristal Union a réduit ses émissions de gaz à effet de serre par tonne de betteraves de 15,7 %, son énergie consommée par tonne de betteraves de 8,2 % et sa consommation d’eau de 57 %. Le groupe coopératif se fixe désormais de nouveaux objectifs, à savoir une réduction de 35 % d’ici à 2030 de ses émissions, pour économiser 265 000 tonnes de CO2. Pour atteindre cet objectif, le groupe Cristal Union a engagé des investissements importants dans la transformation de ses outils industriels. « Nous nous donnons aujourd’hui les moyens d’être leader de la décarbonation dans notre filière. Tous les projets sont pensés et mis en œuvre pour atteindre des objectifs à court, moyen et plus long terme », souligne Pascal Hamon, directeur industriel de Cristal Union, cité dans un communiqué du groupe.

Nous nous donnons les moyens d’être leader de la décarbonation dans notre filière

Trois des projets engagés par le groupe, pour diminuer la part d’énergies fossiles et augmenter la part d’énergies renouvelables sur les sites, ont été salués et accompagnés dans le cadre du plan France Relance. Au total, ce sont 34 millions d’euros d’investissement qui sont engagés par Cristal Union pour cette réduction des émissions de CO2.

Trois projets soutenus à hauteur de 9,9 millions d’euros

À Bazancourt (Marne), sur son site de déshydratation, Cristal Union a ainsi investi 4 millions d’euros pour alimenter ses fours à partir de biomasse et créer, d’ici à avril 2022, une plateforme de stockage assurant une quantité suffisante de combustible de bois. « Cette initiative, permettant une économie de rejet de CO2 de 65 000 tonnes par an, a été récompensée et soutenue à hauteur de 1,5 million d’euros par l’État, dans le cadre du plan France Relance », indique Cristal Union dans un communiqué.

Lire aussi : Cristal Union accentue sa transition énergétique

Au sein de sa sucrerie de Sainte-Émilie (Somme), un investissement de 25 millions d’euros, dont 6,9 millions financés par l’État, est dédié à une nouvelle unité de séchage indirecte de pulpes de betteraves, qui sera opérationnelle en septembre 2023. « Celle-ci permettra l’arrêt de l’usage du charbon. Une diminution des émissions de CO2 de l’activité de séchage de 90 % (soit 40 000 t/an) est attendue », précise-t-il.

Enfin, dans sa filiale Sidesup, le groupe a investi 5 millions d’euros, dont 1,5 million d’aide de l’État, pour la création d’une troisième ligne de séchage fonctionnant avec un générateur de gaz chaud, alimenté à partir de biomasse. « Ces travaux, qui permettront d’accompagner le fort développement des luzernes bio dans le sud de Paris, seront terminés en avril 2022 », signale le groupe coopératif. Au-delà de ces initiatives soutenues par France Relance, le groupe tient à rappeler qu’il investit régulièrement dans des projets de décarbonation. À Arcis-sur-Aube (Aube), Bazancourt et Fontaine-le-Dun (Seine-Maritime), par exemple, des projets de méthanisation des effluents industriels visant à produire du biogaz sont en cours.

Des sites certifiés Iso 50001 depuis 2015

Tous les sites de Cristal Union sont certifiés, depuis 2015, Iso 50001, norme du management de l’énergie, permettant à toute entreprise de s’assurer que son organisation permet d’optimiser ses consommations et ses dépenses énergétiques de manière durable. Le groupe sucrier a pu évaluer ses usages énergétiques site par site, de mettre en œuvre un plan de comptage de l’énergie, et de faire des investissements ciblés. À date, Cristal Union possède déjà trois chaufferies de biomasse et deux unités d’autoproduction de biogaz sur ses différents sites et filiales. À l’avenir, le groupe souhaite aller plus loin dans la valorisation de ses coproduits et la production d’énergie renouvelable, comme l’énergie solaire.

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