En Chine et en Nouvelle-Zélande, des surgelés importés soupçonnées d’introduire le virus
Coronavirus : les denrées surgelées peu mises en cause

En dépit de traces de coronavirus trouvées en Chine sur des emballages de crevettes et d’ailes de poulet surgelées importées, en dépit aussi du soupçon pesant sur des denrées surgelées importées en Nouvelle-Zélande, les surgelés sont peu susceptibles de transmettre la Covid-19, selon différentes autorités scientifiques. Michael Ryan, directeur à l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), a souligné lors d’une conférence que les autorités chinoises avaient testé quelques centaines d’échantillons, et que moins de dix avaient révélé des traces de coronavirus. Même si le froid négatif conserve les virus, le temps de transit entre deux continents amoindrit fortement l’infectiosité d’emballages infectés, a-t-il expliqué. De son côté Rachel Graham, épidémiologiste de l’université de Caroline du Nord, s’est exprimée sur le risque de contracter le virus par contact, qui est selon elle beaucoup plus grand en fréquentant un surpermarché qu’en touchant un emballage de surgelés. La municipalité de Shenzhen, en Chine, où des emballages de surgelés se sont révélés infectés, a invité ses concitoyens à se méfier en manipulant des surgelés importés, mais n’a établi aucun cas de Covid-19 en rapport avec cette origine. En Nouvelle-Zélande, depuis les cas de Covid -19 apparus fin juillet à Auckland après 102 jours sans infection, un entrepôt d’importation de surgelés a été soupçonné mais non mis en cause, alors que de nouveaux cas se déclarent dans la ville.