Commerce extérieur : les 6 points clés à retenir des échanges agroalimentaires en 2022
En 2022, l’excédent français des échanges agroalimentaires s’est élevé à 10,3 milliards d’euros, en hausse de 2,1 milliards d’euros par rapport à 2021. Ce niveau est le plus élevé depuis 2013, grâce à la hausse des cours mondiaux et des exportations de céréales. A l’inverse, l’excédent des produits transformés a diminué.
En 2022, l’excédent français des échanges agroalimentaires s’est élevé à 10,3 milliards d’euros, en hausse de 2,1 milliards d’euros par rapport à 2021. Ce niveau est le plus élevé depuis 2013, grâce à la hausse des cours mondiaux et des exportations de céréales. A l’inverse, l’excédent des produits transformés a diminué.
En 2022, l’excédent des échanges agroalimentaires a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2013, principalement grâce aux exportations de céréales, selon la note de conjoncture d’Agreste publiée le 13 février. Dans le détail :
- 1- l’excédent des échanges agroalimentaires a augmenté de 2,1 milliards d’euros, à 10,3 milliards d’euros en 2022 ;
- 2- les produits bruts à travers les exportations de céréales portent cette croissance, avec la hausse des cours mondiaux : l’excédent des produits bruts a augmenté de 3,9 milliards d’euros par rapport à 2021 (à 4,7 milliards d’euros). Il a « atteint son plus haut niveau historique », note Agreste.
- 3- le déficit commercial avec l’Union européenne s’est réduit de 1,3 milliard par rapport à 2021 à 0,9 milliard d’euros et de 1,8 milliard par rapport à la moyenne 2017-2021, du fait d’une croissance plus forte des exportations notamment en produits transformés avec les produits laitiers, les viandes ou encore les huiles.
- 4- au global, l’excédent des produits transformés (5,6 milliards d’euros) a diminué de 1,8 milliard d’euros sur un an du fait de la hausse sensible des importations, principalement de viandes.
- 5- à elle seule, la hausse des achats de viande et de produits de l’abattage représente plus de 20% de l’augmentation globale. Il s’agit principalement de viande bovine en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni et d’Irlande, « dans un contexte de baisse des disponibilités accentuée par le retour des achats de la restauration hors foyer après deux années difficiles liées à la pandémie de la Covid ».
- 6- la croissance des importations de viande de volaille (Pologne, Belgique) est aussi notable dans le contexte de grippe aviaire, avec des achats français passant de 1,176 milliard d’euros à 1,731 milliard d’euros.