Chicago : maïs et blé fragilisés à nouveau par le coronavirus

Mercredi, les acteurs du marché n’ont pu que constater la progression de l’épidémie de pneumonie virale qui a débarqué en Amérique latine, jusqu’ici épargnée par l’épidémie, en y entrant par le Brésil, tout en continuant à se propager en Europe et en Asie, attisant l’anxiété dans le monde entier. Malgré ce contexte, les cours des céréales sont parvenus à limiter les dégâts car de nombreux fonds spéculatifs ont déjà largement parié à la baisse sur les prix des produits agricoles et n’ont sans doute plus beaucoup de marge pour augmenter leurs mises. Par ailleurs, le début de la saison des semis s’approche dans le sud-est des États-Unis et vu les marges actuelles, les prix ne peuvent pas descendre beaucoup plus sans que l’activité ne reste rentable. Les cours du soja sont parvenus à gagner un peu de terrain hier en profitant des rumeurs selon lesquelles l’Argentine pourrait augmenter ses taxes à l’exportation, ce qui rendrait les envois américains plus concurrentiels sur le marché mondial.