Chicago : maïs, blé et soja en recul

Le coronavirus continue à faire les gros titres. En un mois, le virus a touché plus de personnes que le Sras en six mois en 2002-2003. Alors que les économistes sont en train d’évaluer quel pourrait être son impact, le virus continue à faire pression sur les cours des céréales, tout comme l’absence d’intempéries menaçantes pour les récoltes de soja et de maïs en Amérique du Sud et l’absence persistante de commandes chinoises. Le marché a aussi été marqué mercredi par les rumeurs d’une possible avancée vers le développement d’un vaccin contre la fièvre porcine africaine, qui a décimé ces derniers mois une grande partie du cheptel porcin en Chine. L’Association américaine de microbiologie a notamment diffusé le 23 janvier un communiqué affirmant que des chercheurs avaient développé un vaccin « bien plus efficace » que les précédents. Si cela se confirme, ce serait plutôt de bon augure pour le soja, dont les achats chinois devraient augmenter pour alimenter le cheptel porcin.