Chicago : maïs, blé et soja emportés par la panique

Face à une pandémie qui fait fermer les frontières, les usines et les écoles, les annonces de relance en ordre dispersé des gouvernements et des banques centrales, ne semblent pas apaiser les investisseurs. La Bourse de Chicago a même prévu de fermer vendredi soir son parquet. Dans le sillage de ceux du pétrole, les cours du maïs et du soja, qui entrent dans la composition de biocarburant, ont encore chuté jeudi. Dans ce contexte, le repli des cours du blé est plus limité. L’offre un peu plus restreinte dans les pays exportateurs permet aussi probablement de freiner la chute des prix. Par ailleurs, la demande en blé devrait être moins affectée, du fait de son utilisation pour des produits de base (pain, gâteaux, pâtes), dont la consommation en temps de crise ne diminue pas énormément. À court terme, la demande en blé de la part de l’industrie agroalimentaire pourrait même augmenter afin de remplir les rayons des supermarchés, vidés par des consommateurs soucieux de faire des provisions.