Charcuterie : un déclin qui ne s’enraye pas
Découpe : Le désintérêt des Français pour la charcuterie ne se dément toujours pas. Selon FranceAgriMer-Kantar Worlpanel, les achats par les ménages français (hors saucisses fraîches à cuire) ont reculé de 2,2 % en cumul annuel au 8 juillet par rapport à la même période un an plus tôt, dont -2,1 % pour le jambon cuit. Les tonnages sont également en sensible baisse pour les saucissons secs et salami (-1,3 %), les saucisses à pâte fine (-3,7 %) et les pâtés (-6,4 %). Seuls les lardons, poitrine et bacon limitent quelque peu les dégâts avec des achats en repli de seulement 0,8 %.
Pour l’ensemble du rayon, le prix moyen d’achat depuis janvier s’installe à près de 10,91 €/kg, en hausse de 2,4 % sur un an. L’augmentation est surtout marquée en jambon cuit (+3,1 % à 11,82 €/kg) et en lardons, poitrine et bacon (+5,5 % à 8,17 €/kg).
Porc : Les abattages progressent dans la plupart des grands bassins de production européens. Sur les 30 premières semaines de l’année par rapport à la même période un an plus tôt, ils ont augmenté de 4,15 % dans la zone Uniporc Ouest, de 3,72 % au Danemark, et de 6,08 % aux Pays-Bas, selon le Marché du porc breton. Seule l’Allemagne note un recul de 1,61 %, mais n’en reste pas moins le premier producteur de l’espace communautaire, avec près de 28,450 millions de porcs abattus. À noter aussi une hausse de 3,6 % des abattages aux États-Unis, à 69,18 millions de têtes.