Aller au contenu principal

Charcuterie : des achats des ménages toujours décevants

Découpe : La charcuterie n’arrive pas à sortir la tête de l’eau. Au contraire, elle semble s’enfoncer de plus en plus dans la morosité, faute d’intérêt des consommateurs. Les dernières données FranceAgriMer-Kantar Worldpanel ne sont pas pour redonner le moral aux industriels ; les achats des ménages ont chuté de 2 % en cumul du 26 décembre au 11 juin par rapport à la même période un an plus tôt. Une baisse notable à rapprocher du recul des volumes de jambon cuit -5,3 %, de saucisses à pâte fine (-3,8 %), de pâtés (-2 %) et de lardons, poitrine et bacon (-1,9 %). Seules les ventes de jambons crus et secs (+7,2 %) et de saucissons secs et salamis (+1,4 %) sont placées sous le signe de la croissance. Des évolutions qui semblent en partie liées aux tarifs en rayon. Ces deux produits voient leur prix moyen d’achat se tasser respectivement de 2,4 % et 0,3 % quand le reste du rayon se renchérit entre +2,7 % et +4,1 %.

Porc : Nouveau tassement (-0,3 centimes) du prix de base 56 TMP en ce début de semaine, dans un contexte de marché suffisamment approvisionné. À une production peu évolutive s’ajoutent la persistance de retards d’enlèvement liés au 14 juillet férié et les invendus de la séance de jeudi. Or, dans le même temps, la demande de l’abattage découpe s’avère plus prudente sous l’effet conjugué de la seconde partie du mois, d’un week-end à la météo plus mitigée sur une partie de l’Hexagone et de l’arrivée prochaine des premiers grands chassés-croisés de vacanciers, synonymes de moindre fréquentation momentanée des points de vente.

Porcelet : La baisse des cours se poursuit voire s’accentue selon la catégorie et la région considérée. Les structures à jour dans les enlèvements de porcs charcutiers présentent des besoins réguliers en porcelets, ce qui se traduit par des mises en place satisfaisantes. En revanche, les retards accumulés dans les autres élevages se répercutent en amont de la filière et pèsent sur les prix. Et ce d’autant que la production s’étoffe, comme souvent en cette période de l’année.

L.-A.L.

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

Comparaison des prix des vaches lait O en France et en Irlande, graphique
Vaches laitières : les prix irlandais dépassent les cours français

En Irlande, les prix des vaches laitières ont commencé à grimper cet automne tandis que les cotations françaises reculaient,…

poule pondeuse en élevage
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 13 décembre 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

une courbe descendante sur fond de silhouettes de vaches
Combien la France a-t-elle perdu de vaches en 2024 ?

Le cheptel de vaches a continué de reculer en 2024. Les maladies animales (FCO et MHE) ont donné un coup d’accélérateur à la…

bateau porte-conteneur dans le port du Havre
Accord Mercosur : « c'est pire que ce que l'on pensait », s'alarme Mathilde Dupré de l’Institut Veblen

Le texte de l’accord signé par Ursula von der Leyen avec les pays du Mercosur est publié sur le site de la Commission…

grenouilles en élevage
Cuisses de grenouilles : structurer une filière française plutôt que piller les écosystèmes d’Asie

Trouver des cuisses de grenouilles en rayon pour les fêtes de fin d’année pourrait s’avérer compliqué. Face aux impacts sur la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio