Céréales soutenues, détente accentuée du colza
L’effritement de l’euro par rapport au dollar et la hausse des prix russes soutiennent le cours européen du blé, mais c’est encore l’origine Mer Noire (Russie, Roumanie, Ukraine) qui a enlevé le dernier appel d’offres égyptien de 360 000 t et qui est donnée favorite pour le nouvel appel d’offres du GASC lancé ce jour. La demande des pays importateurs reste active ; la Tunisie est aux achats (109 000 t de blé tendre et 25 000 t d’orge). La France demeure en retrait, en raison du manque de disponibilités en bons blés meuniers, dont les prix plutôt élevés tirent ceux du fourrager, le rendant moins concurrentiel à l’export. Le blé se tasse. L’orge fourragère s’aligne sur le blé, alors que le maïs reste ferme du fait du manque d’offres. Le retour des basses eaux perturbe le trafic sur le Nord communautaire.
La tendance baissière du colza s’est accentuée sur Euronext sous la pression du soja à Chicago, rassuré par les conditions météo en Argentine et surtout au Brésil.
Céré’Obs a repris la publication de ses estimations sur l’état des cultures ; pour la semaine 7, elles ressortent à 92 % de bonnes à très bonnes pour le blé tendre (94 % en 2016), à 85 % pour le blé dur (90 %) et 91 % pour l’orge d’hiver (95 %).