Céréales : pause dans la hausse des cours
Après le CIC qui présentait, la semaine dernière, ses premières projections sur la prochaine production céréalière mondiale, c’est la Commission qui met à jour les siennes. On notera surtout le passage de la prévision de récolte de blé, de 134,3 millions de tonnes (Mt) l’an dernier, à 143 Mt cette année, du fait de la perspective d’un retour à une récolte française normale après la catastrophe de 2016. En maïs, la production progresserait de 6 Mt, à 66,6 Mt et en colza de 2,2 Mt, à 22,1 Mt. Par ailleurs, l’état des cultures dans l’Hexagone pour la semaine du 22 au 27 février est jugé bon à très bon pour 93 % du blé tendre, conte 94 % l’an dernier, le blé dur à 82 % contre 89 % et l’orge d’hiver à 90 % versus 93 %.
L’achat de 120 000 t de blé français par l’Égypte a redonné un peu de nerfs au marché et contribué à un maintien ferme des cours à 172 € rendu Rouen, mais les exportations européennes demeurent très en retard sur l’an dernier, à 16,1 Mt (dont 3 Mt pour la France). Les exportations communautaires d’orge sont en très fort retrait à 3 Mt (dont 1,3 Mt pour la France), contre 7,7 Mt il y a un an. En revanche, les chargements de blé et d’orge dans les ports français se poursuivent et s’étoffent. L’orge fourragère reste ferme à 147 € rendu Rouen et si le maïs décroche sur Euronext il se maintient à173 €, FOB Rhin. La hausse, un peu trop rapide du colza en début de semaine marque le pas, Euronext concédant même un repli relatif.