Céréales : les prix varient très peu début avril
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Les prix du blé tendre sur le marché physique français n’ont pas évolué entre le 1er et le 8 avril. Les cours sur Euronext et le CBOT grimpaient dans le même temps. Sur la scène internationale, l’état des cultures de blé d’hiver et de printemps aux États-Unis est finalement meilleur qu’attendu par les opérateurs. Par ailleurs, les assolements et les stocks états-uniens sont en repli par rapport à l’an dernier à la même époque, mais ils se situent à des niveaux supérieurs aux attentes des opérateurs, selon l’USDA. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont dégradées durant la semaine se terminant le 1er avril, perdant un point à 65 % (contre 93 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
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Petite hausse en blé dur
Les prix du blé dur sur le marché physique français ont gagné du terrain entre le 1er et le 8 avril. Le marché français reste très calme. Un intérêt acheteur est présent, mais les vendeurs se font discrets. Les cours sont essentiellement affichés en récolte 2024 désormais, l’ancienne étant quasi épuisée. Les conditions de culture du blé dur se sont dégradées durant la semaine se terminant le 1er avril, perdant trois points à 70 % (contre 92 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Stabilité en orge fourragère
Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français ont progressé entre le 1er et le 8 avril, dans le sillage des contrats à terme en blé. On notera également une légère remontée des primes portuaires. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont dégradées durant la semaine se terminant le 1er avril, perdant un point à 66 % (contre 92 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Repli des cours en maïs
Les prix du maïs sur le marché physique français ont reculé entre le 1er et le 8 avril, dans le sillage du contrat maïs sur le marché à terme européen d’Euronext. Son homologue états-unien sur le CBOT (Chicago Board of Trade) n’a pas évolué sur la période. Des sources privées, spécialistes des marchés agricoles, rapportent que les conditions de semis sont bonnes actuellement aux États-Unis, et les surfaces pourraient s’avérer ainsi supérieures à ce que l’USDA a affiché dans sa publication sur les prévisions d’assolements pour la récolte 2024. En France, le marché n’a pas changé de configuration : forte présence des vendeurs sur la période avril-juin, présence plus marquée des acheteurs sur juillet-septembre.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.