Céphalopodes : des prix volatils
Après avoir atteint à sommet à l’été 2018, sous l’effet d’une demande croissante, les prix du poulpe ont enregistré une baisse continue sur l’année 2019. En fin d’année, alors que la demande progressait à l’approche de Noël, l’offre s’est quelque peu resserrée, entraînant les prix à la hausse. La consommation au cours des premiers mois de l’année étant généralement relativement faible, les prix sont repartis sur une tendance baissière au début de l’année 2020, d’autant plus que l’offre s’est développée avec le début de la saison de pêche au Maroc. L’offre devait globalement rester limitée selon la FAO en raison des mesures plus restrictives prises par les autorités des deux principaux pays fournisseurs, le Maroc et la Mauritanie, pour protéger la ressource. Cependant, les prix pourraient rester en recul à moyen terme car la demande subit actuellement un ralentissement du fait de la pandémie de Covid-19. Cela est valable aussi bien pour le poulpe ou le calmar, dont les marchés sont très dépendants des ventes au secteur de la restauration, actuellement durement touché par les mesures sanitaires appliquées dans de nombreux pays.