Castration des porcelets : Culture Viande propose une plue-value de 2 cts/kg
Alors que l'interdiction de la castration à vif des porcelets entrera en vigueur au 1er janvier, Culture Viande propose aux abattoirs d'acquitter aux éleveurs une plus-value de 2 cts/kg pour la prise en charge du coût de la castration des porcelets mâles sous anesthésie.
Alors que l'interdiction de la castration à vif des porcelets entrera en vigueur au 1er janvier, Culture Viande propose aux abattoirs d'acquitter aux éleveurs une plus-value de 2 cts/kg pour la prise en charge du coût de la castration des porcelets mâles sous anesthésie.
Dans un communiqué du 9 décembre, Culture Viande propose aux abattoirs d'acquitter aux éleveurs une plus-value de 2 cts/kg pour la prise en charge du coût de la castration des porcelets mâles sous anesthésie, alors que l'interdiction de la castration à vif entre en vigueur au 1er janvier.
"Ce montant est supérieur à l'évaluation du coût de cette opération réalisée par l'Ifip", indique Culture Viande, précisant qu'au total plus de 15 millions d'euros sera ainsi annuellement versé aux éleveurs par les abatteurs.
Concernant la production de porcs mâles entiers :
- la rémunération des éleveurs sera conforme à la grille actuelle de qualité et classement Uniporc Ouest soit : -23 cts/kg, sur la base de 56 % de muscle ;
- les carcasses odorantes issues de porcs mâles entiers seront à destination du C3 (Sous-Produits animaux non destinés à la consommation humaine) conformément à la réglementation communautaire (règlement UE 2019-627).
« La production porcine française se doit de répondre à la demande des consommateurs en matière de bientraitance animale, mais aussi de qualité organoleptique, technologique et sanitaire des produits mis sur le marché. Notre objectif est la création de valeur et la montée en gamme pour valoriser, en toute sécurité, la filière » estime Gilles Gauthier, président de Culture Viande, cité dans le communiqué.