Bovins maigres
Broutards : marché stable, baisse des envois en septembre
Les exportations de broutards ont reculé en septembre comparé à l'an dernier. Sur le marché, les prix sont stables et à des niveaux plus élevés que les années précédentes mais l'amont estime qu'ils ne couvrent pas les coûts de production.
Les exportations de broutards ont reculé en septembre comparé à l'an dernier. Sur le marché, les prix sont stables et à des niveaux plus élevés que les années précédentes mais l'amont estime qu'ils ne couvrent pas les coûts de production.
La France a exporté 104 086 broutards en septembre, publie Agreste. C’est 3 % de moins que l’an dernier, après un mois d’août qui avait été plus tonique au contraire.
En cause, la baisse notable des envois vers l’Italie, qui se replient de 3.9 %, plombés par une demande italienne qui se détourne des bovins mâles de plus de 300 kg. Pour cette catégorie, nos envois reculent de 10.8 % par rapport à l’an dernier.
Vers l’Espagne, nos envois reculent de 30.3 % sur un an et de 44.1 % sur deux ans, ce qui concerne les broutards légers. L’engraissement espagnol est durement touché par la hausse des coûts de production. Les envois vers l’Algérie se reprennent en revanche. Au total, les envois de broutards légers, à seulement 12 469 têtes, reculent de 15.8 %.
Prix stables en semaine 47
Sur le marché français du broutard, l’heure est à la stabilité. Les sorties étaient plus conséquentes fin novembre, ce qui a contribué à une stabilisation des tarifs dans l’ensemble, voire même une baisse sur la région de Clermont-Ferrand. Les acheteurs ont aussi davantage trié la marchandise, les bons lots vaccinés restant largement les plus demandés.
Le mâle charolais (6-12 mois, U 300 kg) s’affiche ainsi à 2.82 €/kg, un prix stable depuis début octobre. C’est 20 ct de plus que son bas niveau de l’an dernier, même date et 3.3 % de plus que le précédent point haut de la même date de 2018.
Hausse des coûts de production
Dans le même temps, les coûts de production continuent de grimper ; tirés par les coûts alimentaires. Selon la FNB, pour un broutard charolais U 400 kg vendu 2.65 €/kg vif, soit un record pour cette période de l’année depuis au moins six ans, il manque encore 0.73 €/kg pour atteindre le coût de production.