Broutards : la Turquie s’essouffle
Gros bovins : Si la Turquie est encore présente sur le marché des broutards français, certains opérateurs notent qu’on est loin de la frénésie du début d’année. D’une part, le jeu des taux de change est moins en faveur des importateurs turcs. De l’autre, le pays a rouvert ses frontières aux importations de viande bovine. La Pologne a récemment procédé a un premier envoi de viande congelée, et un nouvel appel d’offre important, portant cette fois sur de la viande fraîche, devrait être réalisé. Les abattoirs français pourraient tirer leur épingle du jeu, mais de tels achats devraient contribuer à faire baisser les cours de la viande sur le marché intérieur turc, et donc limiter les importations de broutards à venir.
Vers l’Algérie, les ventes sont au point mort. Le pays est fortement pénalisé par la baisse des cours du pétrole et limite ses importations. Les prix des reproductrices laitières en pâtissent. En Tunisie, ce n’est pas la période des échanges, qui pourraient reprendre après l’Aïd. L’Italie se montre en revanche bien présente. La demande est régulière grâce à des ensilages de maïs importants. Les animaux français, peu abondants, s’échangent à des prix fermes.
Veaux : Peu de changement sur le marché des petits veaux, la stabilité reste de mise dans un contexte toujours peu évolutif.
Ovins : La tendance reste positive, notamment pour les agneaux sous signe de qualité. Les prix sont fermes et la demande intéressée.