Bovins : premier semestre mouvementé dans le monde
Bovins : Plusieurs éléments ont changé la donne sur le marché mondial au premier semestre, quoique les conséquences restent parfois encore floues. Ainsi les tentatives du gouvernement indien d’interdire l’abattage des buffles et la fermeture des marchés en vif laissent envisager un retrait progressif des disponibilités du premier exportateur mondial, spécialiste de la viande à bas coût. Dans le même temps, le scandale sanitaire brésilien a porté un coup à cet exportateur majeur qui a vu ses envois atteindre un plus bas en cinq ans en avril. Néanmoins, les échanges se sont ressaisis dès mai, même si le marché des États-Unis reste fermé. Si les cours mondiaux ont eu tendance à se tasser, ils n’en sont pas moins restés élevés.
Pour la deuxième partie de l’année, la baisse pourrait se poursuivre. Le repli des coûts alimentaires a entraîné une hausse des mises en place, notamment aux États-Unis.
Veau : Les opérateurs font un bilan peu enthousiaste du mois de juillet. Les nombreuses variations de températures n’ont pas profité au commerce et les ventes de viande étaient compliquées.
Ovins : Le marché français est resté régulier ces dernières semaines en brebis, notamment grâce à une bonne demande tant vers le marché intérieur — en lien avec un regain pour les merguez, les boulettes… —, ainsi que vers l’export, en particulier vers l’Italie.