Bovins : l’Espagne pourrait être moins présente en 2021
La pandémie a pesé lourd sur le secteur bovin espagnol. La fermeture des hôtels, restaurants et une saison touristique en retrait ont conduit à une forte baisse des ventes de pièces nobles, qui n’a pas été totalement compensée par la hausse des achats des ménages, plutôt portés sur des pièces moins onéreuses. Les aides au stockage privé et le Ramadan, qui a permis de fortes exportations en vif vers le Moyen-Orient, ont néanmoins allégé le marché. L’USDA estime que la production de viande bovine et que les exportations d’animaux vifs reculeront nettement en 2021, notamment faute d’animaux : les importations espagnoles de bovins vifs ont reculé de 10 % au premier semestre à cause du coronavirus. Les débouchés pourraient aussi évoluer, l’Espagne ayant travaillé à les diversifier. Elle vise dorénavant l’Asie (elle est autorisée à exporter en Indonésie, au Vietnam, depuis 2020 au Japon, Philippines, à Hong Kong, mais pas encore en Chine) plutôt que ses clients traditionnels (Portugal et Moyen-Orient).