Bovins : le manque de consommation inquiète les abattoirs
Les disponibilités à l’abattage de gros bovins demeurent mesurées. Après avoir reculé de 2,4 % au premier trimestre, selon Agreste, les abattages français semblent toujours en retrait aux dires des opérateurs. Dans ce contexte, les semaines de 4 jours ont été vues comme une bénédiction par les abattoirs, qui s’inquiètent de voir les stocks remonter maintenant que l’activité reprend avec plus de vigueur. En effet, la consommation est clairement à la traîne et manque de tonus. Dans ce contexte, les opérateurs estiment avoir du mal à répercuter la fermeté des prix des animaux (notamment les vaches mixtes et laitières) sur le marché de la viande.