Bonneterre s’approvisionne en amandes bios durables
L’entreprise signe sa dixième filière durable avec l’amande et lance plusieurs innovations sur un marché porteur.
L’entreprise signe sa dixième filière durable avec l’amande et lance plusieurs innovations sur un marché porteur.
Bonneterre et Compagnie poursuit sa démarche responsable en mettant en place sa dixième filière durable : l’amande bio. Pour son approvisionnement, le groupe a sélectionné la Nueva Terre Bio, une association d’une centaine de petits producteurs de la région des Pouilles (Italie), dont les pratiques sont engagées en faveur de la biodiversité. Sur place, des variétés anciennes d’amandes adaptées au terroir sont cultivées dans des vergers diversifiés, sur des sols sous couvert végétal et en micro-irrigation. « Cette production traditionnelle permet d’utiliser quatre fois moins d’eau », précise Foucauld Droulers, responsable marketing magasins bios à Bonneterre et Compagnie.
Le groupe s’est engagé auprès de son partenaire en volume et en prix sur la base d’un contrat annuel. Il importera 40 tonnes d’amandes l’an prochain (30 tonnes en 2020) pour accompagner le lancement de ses innovations à base d’amande sur un marché dynamique, en croissance de 5 à 10 % par an. Deux d’entre elles, un lait d’amandes grillées (2,49 € le litre) et une aide culinaire (1,80 € les 20 centilitres), sont référencées depuis début septembre dans la plupart des enseignes de la distribution spécialisée. Deux autres suivront prochainement. « L’accueil en magasin a été excellent. Les enseignes ont de fortes attentes pour des produits différenciant face à la concurrence croissante de la GMS », poursuit-il.
Avec des produits qui vont « au-delà de l’agriculture bio classique », Bonneterre absorbe en partie le surcoût de ce changement d’approvisionnement, estimé à 10 %. « C’est pour nous un véritable engagement, et il faut être vigilant sur le positionnement prix, premier frein à l’achat en réseau spécialisé », explique-t-il. L’entreprise vise les 50 % de chiffre d’affaires réalisés sous filière d’ici à 2 ans, contre 40 % aujourd’hui, et travaille sur d’autres filières.