Blé tendre : hausse de la production russe
Comment ont évolué les prix des céréales ces sept derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces sept derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Après avoir progressé tout au long de la semaine dernière, les prix du blé tendre sur le marché physique français en nouvelle récolte ont chuté lundi pour finir en retrait entre le 1er et le 8 juillet, dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT. On notera le relèvement de la production en Russie par la SovEcon, à 84,1 Mt, contre 80,7 Mt précédemment. Les rendements seraient meilleurs qu’attendu dans certains oblasts. De plus, les origines zone mer Noire restent compétitives à l’export. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont dégradées durant la semaine se terminant le 1er juillet, perdant deux points à 58 % (contre 81 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Des hausses tarifaires en blé dur
Les prix du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte ont progressé entre le 1er et le 8 juillet. La demande italienne permet de soutenir les prix dans le Sud-Est, afin d’alimenter les usines du nord du pays. Les récoltes dans le Sud ont débuté. En France, les conditions de culture du blé dur se sont améliorées durant la semaine se terminant le 1er juillet, gagnant deux points à 64 % (contre 69 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
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Perte de terrain en orge de mouture
Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français en nouvelle récolte se sont repliés entre le 1er et le 8 juillet, compte tenu des craintes quant à la récolte française. Les rendements seraient en repli et les poids spécifiques hétérogènes. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont dégradées durant la semaine se terminant le 1er juillet, perdant sept points à 56 % (contre 80 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Maïs, des cotations haussière en France
Les prix du maïs sur le marché physique français en ancienne récolte ont progressé entre le 1er et le 8 juillet, à l'image du contrat maïs sur le marché à terme d’Euronext. Son homologue sur le CBOT à Chicago a quant à lui reculé dans le même temps. Quelques transactions se concluent dans l’Hexagone en ancienne comme en nouvelle récolte, mais sans emballement. L’origine française manque encore de compétitivité en nutrition animale sur la destination espagnole. Dans l’Hexagone, les conditions de culture du maïs se sont améliorées durant la semaine se terminant le 1er juillet, gagnant un point à 82 % (contre 83 % en 2023 à pareille époque), selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.