Baisse de la production d’aliments composés
La production nationale d’aliments composés a diminué en septembre de 3,6 % par rapport au mois correspondant de 2017. Seuls les aliments bovins affichent un résultat positif. Les aliments porcs accusent un fort repli de 7,9 % et les aliments volailles reculent de 5 %. Sur les 9 premiers mois de l’année, la production est pratiquement stable (-0,1 % que l’an dernier), la reprise du secteur volailles, soutenue par les spécialités pour palmipèdes (+28 %), compensant le déficit (-2,3 %) des aliments porcs, selon Snia-Coop de France.
Côté marché, les bilans prévisionnels présentés mercredi par FranceAgriMer n’ont pas apporté d’éléments nouveaux susceptibles de modifier les tendances. Cependant les chiffres d’export pays tiers peuvent inquiéter, car si la France affiche une position positive, elle le doit à un client, l’Algérie, qui représente 80 % de ses débouchés. Il n’y a guère de perspective de gros contrats pour la seconde partie de la campagne pour le moment, tandis que l’essoufflement promis de l’offre russe tarde à se concrétiser. Le marché connaît donc, ses jours derniers, une relative stabilité tant sur Euronext que sur le physique, à 198/199 €, rendu Rouen. L’écart s’est resserré entre l’orge qui fléchit à 200 € et le blé. La récolte de maïs est maintenant terminée ; sa faiblesse constitue un soutien des cours à 175 €, FOB Rhin. Tout comme le colza pris dans un complexe oléagineux confus, dans l’attente du règlement du différend sino-américain.