L’assemblée générale de la Confédération française de l’aviculture
Aviculture : dynamique engagée sur les indicateurs
Après la volaille de chair, d’autres filières avicoles, celles des œufs, du lapin et du foie gras, pourraient demain avoir leurs indicateurs d’évolution des coûts de production. Cette orientation s’est confirmée hier à l’assemblée générale de la CFA (Confédération française de l’aviculture). Dans la filière de la volaille de chair, les opérateurs du marché se réfèrent aux indicateurs de l’Itavi pour les coûts des aliments et à celui dit « du 3 mai 2011 » faisant le rapport entre le coût des matières premières et du prix de vente de la volaille. Au sein d’Anvol, interprofession de la volaille de chair où siègent les circuits de distribution, « il y a un consensus sur au moins la prise en compte des matières premières, et éventuellement celle d’autres critères de production », souligne Yann Nédélec, directeur de la CFA. D’après lui ce consensus est envisagé dans d’autres filières, qui ont des problématiques de bien-être animal et de biosécurité différentes. La CFA souhaite que les différents systèmes d’élevage ou les baisses de densité dans les bâtiments soient pris en compte par des indicateurs. Si les propos du représentant du ministre n’ont pas levé les inquiétudes quant au budget des plans d’investissements, ils ont conforté les filières avicoles sur la question de l’étiquetage de l’origine en restauration. Ce projet d’obligation fait l’objet de travaux au ministère, ont retenu les éleveurs.