Prévisions
Autant d’agneaux en 2022, mais plus légers
Les abattages d’agneaux français pourraient être similaires en 2022 à leur niveau de 2021, en têtes, prévoit l’Institut de l’élevage. Il s’attend à des sorties d’élevage stables. Néanmoins, la production de viande pourrait reculer de 1 %. Dans un contexte de flambée des coûts de production, les éleveurs pourraient, en effet, être contraints de réduire les durées d’engraissement et d’abattre plus tôt les animaux afin de ménager leurs trésoreries.
En parallèle, l’Idele estime que les importations d’ovins vifs vont demeurer élevées, comme l’an dernier, pour compléter l’offre française. En viande, nos importations devraient progresser de 5 %. De quoi dynamiser possiblement la consommation. Mais l’Idele reste prudent à cause du contexte inflationniste qui pourrait « bloquer la consommation de viande ovine, ce qui conduirait à une baisse de la cotation française, puisque l’offre serait supérieure à la demande ». Toujours est-il que, la semaine dernière, le marché français était très dynamique sur le segment des mâles lourds, recherchés en vue de l’Aïd. Le commerce était plus calme dans les autres catégories. Les cours devraient peu évoluer à court terme, la demande est attendue régulière et l’offre mesurée.