Augmentation des prévisions d’export de blé tendre

Le marché attend avec une impatience le rapport de l’USDA du 8 février et se montre prudent. Il s’ensuit des fluctuations fréquentes mais limitées des prix, dans lesquelles interviennent des facteurs aussi politiques et imprévisibles que les discussions sino-américaines. Le marché mondial reste actif, mais l’UE y participe peu avec un retard d’export sur l’an dernier de 4,4 Mt de blé, à 9,44 Mt. L’avance que conservait la France s’est émoussée et ne représente plus que 240 000 t, à 4,68 Mt. Même constat pour l’orge avec une forte pression sur les prix qu’exerce le manque d’affaires en portuaire. Les importations de maïs dans l’UE ne se relâchent pas et le petit courant de ventes françaises au Royaume uni et aux Pays-Bas n’évite pas la baisse. Une légère détente de l’euro et un soja plus ferme avec les ventes américaines à la Chine ont permis au colza de résister à l’annonce de stocks records (14,6 Mt) de canola canadien.
À noter que FranceAgriMer vient de revoir en hausse de 150 000 t ses prévisions d’export de blé pays tiers à 8,85 Mt.