Agroalimentaire : une valeur exportée record pour un mois de janvier
En janvier, les exportations françaises de produits bruts et transformés ont atteint un record pour un début d’année à +1,1 milliard d’euros, permettant à l’excédent des échanges agroalimentaires d’atteindre 691 millions d’euros. Le solde positif avec l’Union européenne se maintient pour le troisième mois consécutif.
En janvier, les exportations françaises de produits bruts et transformés ont atteint un record pour un début d’année à +1,1 milliard d’euros, permettant à l’excédent des échanges agroalimentaires d’atteindre 691 millions d’euros. Le solde positif avec l’Union européenne se maintient pour le troisième mois consécutif.
En janvier 2022, l’excédent commercial agroalimentaire a atteint 691 millions d’euros, en progression de 215 millions par rapport au début d’année 2021, selon la dernière note de conjoncture d'Agreste. La forte progression des exportations (+1,1 milliard d’euros, +22%) a rendu cela possible, face à des importations qui ont néanmoins progressé de 860 millions d’euros (+20%).
Des échanges encore positifs avec l'UE
Le solde des échanges français reste positif avec l’Union européenne pour le troisième mois consécutif, mais est négatif avec les pays tiers.
Les exportations de la France vers ses voisins européens ont augmenté de 290 millions d’euros en janvier 2022 par rapport à janvier 2021. Celles-ci concernent à plus de 60% les produits transformés, notamment les ventes d’huiles et de corps gras, de vins et spiritueux et de viande et préparations à base de viande. Pour les produits bruts, la croissance des ventes concerne principalement les céréales et surtout le blé tendre.
Les prix plus élevés réduisent l'excédent avec les pays tiers
Trois quart de la croissance des exportations avec les pays tiers ont concerné les produits transformés, principalement à travers les ventes de vins et spiritueux (+161 millions d’euros). Mais cette performance est contrebalancée par la hausse plus importante des importations (+429 millions sur un an soit +27%).
Cette évolution concerne pour plus de 70% les produits transformés, en lien principalement avec des achats d’huiles et de corps gras dans un contexte de prix élevés mais aussi de viandes en provenance du Royaume-Uni ainsi que de préparations à base de produits de la pêche. Pour les produits bruts, la croissance des achats (+126 millions) repose essentiellement sur les graines oléagineuses (colza australien). Au total, l’excédent des échanges de produits transformés diminue de 38 millions d’euros sur un an et le déficit commercial en produits bruts se creuse de 37 millions.