5 points à retenir de la cotation des surgelés en restauration collective de janvier 2024
Les prix des produits surgelés destinés à la restauration collective restent marqués par une forte volatilité dans un contexte international tendu.
Les prix des produits surgelés destinés à la restauration collective restent marqués par une forte volatilité dans un contexte international tendu.
Au mois janvier, les cotations nationales des produits surgelés, publiées par FranceAgriMer-RNM et Fedalis, disponibles dans votre quotidien du mardi 16 janvier, ont évolué en ordre disparate, dans une ambiance incertaine.
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1 : Les prix de la viande bovine surgelée baissent, pas les autres viandes
Fedalis note une détente des cours de la viande hachée surgelée, reflet du marché des vaches laitières, en baisse depuis l’automne. Les prix élevés du veau contraignent les collectivités à s’en détourner, de même qu’en bœuf bio. Les prix du porc surgelés progressent encore, reflet des hausses enregistrées en France et en Espagne.
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2 : Retour à la normale en volaille
Après une année 2023 marquée par la chute de l’offre en volaille (canards, pintade, dinde dans une moindre mesure poulet), le marché est de nouveau correctement approvisionné et les prix se tassent.
3 : Beaucoup de tension en produits de la mer
Certes, les prix du poisson blanc ont baissé. Mais « au 1er janvier 2024 sont entrés en application de nouveaux droits de douanes de 13% sur les produits bruts de la pêche destinés à la transformation, notamment les blocs de poisson (cabillaud, colin Alaska…) utilisés pour les découpes de cubes, poissons panés, brochettes, produits élaborés » rappelle Fedalis. L’organisme s’inquiète aussi des conséquences des attaques Houthis en mer rouge qui allongent les coûts et les délais du fret maritime.
4 : Les desserts en hausse
Tartes aux pommes et au chocolat voient leurs prix augmenter. Les prix des pommes progressent à cause de la mauvaise campagne et les prix du chocolat flambent dans le sillage du cacao qui atteint des records.
5 : Les légumes souffrent du dérèglement climatique
Plusieurs prix de légumes surgelés grimpent, en cause les mauvaises récoltes de l’été liées à la sécheresse, et de l’hiver, notamment à cause des inondations.