À la suite de l’influenza aviaire
Les stocks de volailles restent à des niveaux très bas
L'effet de la grippe aviaire se faisait déjà sentir sur les stocks de volailles en mars. Depuis, la situation s'est aggravée. Les niveaux sont notamment critiques en canard à rôtir.
L'effet de la grippe aviaire se faisait déjà sentir sur les stocks de volailles en mars. Depuis, la situation s'est aggravée. Les niveaux sont notamment critiques en canard à rôtir.
Les stocks de volailles étaient à des niveaux très bas en mars, selon les données publiées par Anvol dans son dernier bulletin Interfilières.
Ainsi, en poulet, ils se situaient 17 % sous leur niveau de l’an dernier, déjà en recul. Pourtant, les abattages avaient progressé de 2,2 % au premier trimestre, période où ils n’avaient pas encore subi les conséquences de la crise de la grippe aviaire. En dinde, les stocks reculent de 6,5 % entre février et mars, une baisse peu commune à cette période de l’année, et s’affichent 3 % sous leur niveau de l’an dernier. Un repli à mettre en lien avec la situation sanitaire et la baisse des abattages, ces derniers ayant diminué en mars de 10,7 % sur un an. Les mises en place, déjà en recul sur un an, ont accentué leur décrochage en mars (-13,1 %). En canard à rôtir, les stocks atteignent un niveau « historiquement bas » alerte Anvol, 59,7 % sous leur niveau de 2021.
Nette baisse de la production de pintades
En pintades, l’état des stocks n’est pas publié. Néanmoins, si les abattages ont progressé de 17,4 % sur les deux premiers mois de l’année part rapport à la même période de 2021, ils n’en restent pas moins encore en retrait de 23 % par rapport à leur niveau de 2019, avant la crise Covid. En mars, les mises en place reculaient de 20,5 % à cause de la grippe aviaire.