Pâques
[MàJ] Les clés de la réussite de l’ourson Cémoi
L’ourson de guimauve de la marque Cémoi, grand classique de la confiserie française, perdure en renouvelant son marketing, mais surtout pas son procédé de fabrication.
L’ourson de guimauve de la marque Cémoi, grand classique de la confiserie française, perdure en renouvelant son marketing, mais surtout pas son procédé de fabrication.
Mis à jour le 03/04/22 en mentionnant la déclinaison bio
Pâques est un des rendez-vous annuels que la marque Cémoi a décidé il y a un an de mettre au profit de la promotion de son emblématique ourson de guimauve enrobé de chocolat. Si l’ourson s’est décliné en taille mini et dans la forme d’un petit hérisson, la marque prend garde à maintenir la forme, les dimensions, le moelleux et l’élasticité bien spécifiques de l’« authentique ourson ». Maud Clarissou, directrice marketing et communication des marques, se félicite de cette "catégorie extrêmement dynamique".
Un quart des ventes désormais saisonnières
En 2021, cette catégorie a engendré 41 millions d’euros de chiffre d’affaires, après 15% de croissance en volume et 16% en valeur. Il est vrai cependant que l’année 2020 avait davantage profité aux tablettes de chocolat qu’aux confiseries. Le quart de la consommation, d’après les données Nielsen, est le fait de références saisonnières. Mais les ventes se caractérisent par leur régularité au long de l’année. « Les consommateurs sont attachés à notre Petit Ourson Cémoi, comme on peut l’être à Coca-Cola, explique Maud Clarissou. Sur les réseaux sociaux, 200 000 personnes expriment leur attachement ».
Choix des matières premières et procédé
L’usine de Villeneuve d’Ascq produit annuellement quelque 6 000 tonnes d’oursons et hérissons. Pascale Scaletta, responsable qualité et R&D, affirme que la recette reste fondamentalement inchangée depuis la création de l’ourson en 1962, dans cette usine : un sirop de glucose-fructose (à 80-20%) est mélangé à une petite dose de gélatine et foisonné selon des paramètres de temps et de température. La pâte est versée sur des plaques d’amidon formées des empreintes ; à l’étuve l’amidon absorbe une partie de l’humidité dégagée ; les formes sont retournées et enrobées. Le sirop de glucose-fructose, généralement produit dans le nord de la France par hydrolyse du blé, est acheté sous cahier des charges, dans le cadre de contrats précisant un volume annuel. La densité du sirop et d’autres paramètres sont contrôlés à l’entrée de l’usine. L’amidon répond également à des paramètres précis. Questionnée sur les écarts de production, la responsable qualité affirme précise qu’il y en a très peu. Elle explique : « le procédé de production est assez automatisé, très bien rôdé ». Il repose sur une qualité d’amidon telle que la forme de l’ourson est parfaite.