Campagne présidentielle
Les 12 propositions des filières de volaille de chair pour la présidentielle
Les filières productrices de produits volaillers, réunies dans l’Anvol, adressent une douzaine de revendications pour les années à venir aux candidats à l’élection présidentielle.
Les filières productrices de produits volaillers, réunies dans l’Anvol, adressent une douzaine de revendications pour les années à venir aux candidats à l’élection présidentielle.
L’interprofession des volailles de chair, Anvol, formule 12 propositions à l’intention des candidats à l’élection présidentielle. Jean-Michel Schaeffer, président de l’Anvol, a présenté ces 12 clés de reconquête et de souveraineté, en signalant que les premières sont les plus fortes. Elles sont résumées ci-dessous.
- Généraliser la transparence sur l’origine des volailles en RHD (Restauration hors domicile) s’impose, selon l’Anvol, alors que l’obligation d’étiquetage des viandes achetées crues s’impose le 1er mars. Il reste à étiqueter les viandes transformées et élaborées.
- Appliquer l’exception alimentaire dans les règles de la Commande publique en faveur de produits de produits de volaille français et améliorer les moyens financiers aux acheteurs publics.
- Cesser d’ouvrir le marché européen lors d’accords commerciaux et requérir l’application de clauses miroirs.
- En termes de bien-être des volailles, faire appel aux bases scientifiques ; maintenir la durée légale actuelle dans l’Union européenne (UE) pour le transport.
- Inclure la viande de volaille dans les produits concernés par le projet de règlement européen visant à stopper la déforestation importée.
- Renforcer l’attractivité des métiers de la filière avicole dans les établissements scolaires.
- Continuer de financer tous les modes d’élevage répondant au marché.
- Accompagner la mise en œuvre des stratégies d’atténuation du changement climatique.
- Accompagner l’adaptation au changement climatique.
- Demander aux représentants de l’UE de maintenir la politique de promotion en faveur des produits carnés.
- Inciter les ONG à défendre la filière française contre les importations ne répondant pas aux mêmes exigences de bien-être animal et de qualité sanitaire.
- Sensibiliser les populations au modèle d’élevage français familial.