Volaille bio : clap de fin pour le site Bodin de Sainte-Hermine, en Vendée
Le site vendéen de transformation de volailles bio Bodin va fermer en octobre 2023. Un plan de sauvegarde de l’emploi a été conclu entre représentants syndicaux et la direction générale du groupe Galliance.
Le site vendéen de transformation de volailles bio Bodin va fermer en octobre 2023. Un plan de sauvegarde de l’emploi a été conclu entre représentants syndicaux et la direction générale du groupe Galliance.
Le site vendéen de découpe et de conditionnement de poulet bio Bodin, filiale bio de Terrena, va fermer ses portes en octobre 2023. L'établissement situé à Sainte-Hermine existe depuis 1979, soit plus de quarante ans d'activité, et produit presque un poulet bio français sur trois. Les représentants syndicaux et la direction générale de Galliance (groupe Terrena) ont conclu le 26 juillet 2023 un plan de sauvegarde de l’emploi de l’entreprise. Le siège de Bodin s'apprête à déménager sur le nouveau site d'Ancenis où s'installeront tous les salariés administratifs. Les 75 salariés en production se sont vus proposer des reclassements sur les trois autres sites de Galliance de Moncoutant, Nueil ou Ancenis, où 200 postes sont à pourvoir. « Ces trois ateliers sont très éloignés de Sainte-Hermine. Je crains que beaucoup de salariés choisissent de partir travailler pour d'autres entreprises plus proches de chez eux. En Vendée, il y a très peu de chômage, beaucoup de sociétés sont à la recherche de main-d’œuvre », souligne Arnaud Poupart-Lafarge, directeur général de Galliance.
Bodin a été touché par la grippe aviaire qui a raréfié les volumes à produire ainsi que par les hausses de coûts de production de la volaille bio (plus de +30 % sur les 18 derniers mois). Face à cette succession de crises, Galliance a décidé de la fermeture de l’usine pour réduire ses coûts de production et être plus compétitif. « Bodin va continuer son activité sur la partie élevage et commercialisation. L'activité abattage est déjà sous-traitée par le site d'Ancenis depuis 5 ans. La sous-traitance inclura dorénavant la partie découpe et conditionnement, détaille Arnaud Poupart-Lafarge. Les volumes gérés par le site de Sainte-Hermine seront réorientés vers Moncoutant, Nueil et Ancenis. Rien ne changera pour les éleveurs et leurs contrats ».