Viande : Interbev demande plus de cohérence au gouvernement
A l’occasion du comité directeur du 31 mai, Interbev a réaffirmé son ambition d’assurer le développement d’une filière durable et demande au gouvernement « une stratégie cohérente ».
A l’occasion du comité directeur du 31 mai, Interbev a réaffirmé son ambition d’assurer le développement d’une filière durable et demande au gouvernement « une stratégie cohérente ».
Le 31 mai, le comité directeur d’Interbev s’est réuni pour renouveler ses membres et réélire Jean-François Guihard à la présidence de l’Interprofession élevage et viande pour un nouveau mandat de trois ans.
A cette occasion, les présidents des organisations nationales membres d’Interbev ont réaffirmé leur ambition : « assurer la souveraineté alimentaire grâce à une filière durable ». Pour y arriver, l’interprofession demande au gouvernement « la mise en place d’une stratégie cohérente », stratégie passant « en priorité par l’arrêt des importations de viande bovine issue des pays tiers, dont les conditions de production sont bien moins disantes ».
Interbev rappelle que « aujourd’hui, les importations extra-européennes représentent 380 000 tonnes, soit l’équivalent d’1,2 million de bovins issus d’élevages peu durables », et considère que ces chiffres risquent de « s’aggraver avec l’ouverture des nouveaux accords de libre-échange en cours de négociation par la Commission européenne ».