Les prix des gros bovins résistent dans un marché prudent
Les prix des jeunes bovins se stabilisent, ceux des vaches viande hésitent et ceux des laitières résistent dans un marché certes peu offert, mais où la demande est parcimonieuse.
Les prix des jeunes bovins se stabilisent, ceux des vaches viande hésitent et ceux des laitières résistent dans un marché certes peu offert, mais où la demande est parcimonieuse.
Les prix des vaches laitières résistaient encore la semaine dernière, à 4,21 €/kg pour la vache O entrée abattoir, c’est 12,5 % de moins que l’an dernier même date, mais presque au même niveau qu’en 2022, à cette période. Les abattoirs rapportent avoir toujours des besoins dans cette catégorie dans un contexte de demande toujours forte en haché et élaborés.
En revanche, les prix des vaches allaitantes sont stables à légèrement baissiers selon les catégories et races considérées, faute de consommation. Les opérateurs de la viande déploraient les températures trop élevées pour la saison qui limitent la consommation des avants alors que l’heure n’est pas encore à la sortie des barbecues.
La Vache R 3 cote 5,47 €/Kg entrée abattoir, exactement le même niveau que l’an dernier même date. La cotation n’a jamais aussi peu bougé que ces douze derniers mois, les abattoirs devant étant face au recul du cheptel. Les abattages reculaient en effet de 8,5 % la semaine dernière comparé à la même période de 2023.
Les prix des jeunes bovins ne progressent plus malgré le Ramadan
A 5,41 €/kg le JB Viande R s’affichait au même prix en semaine 10 qu’en semaine 9. C’est 4 centimes de moins qu’un an plus tôt. Le prix du jeune bovin lait O reculait lui la semaine dernière à 4,81 €/kg (- 4 centimes), c’est 5,4 % de moins que l’an dernier même date. Les abattages étaient dynamiques, la semaine dernière près de 13 000 JB viande ont été abattus selon les remontées Normabev relayées par Interbev, c’est 11,3 % de plus qu’un an plus tôt. En moyenne sur les 4 dernières semaines, les abattages progressent de 3,3 % par rapport à 2023.
Le marché européen est assez peu demandeur et le commerce est jugé très calme. Heureusement, le Ramadan a aimé un peu le commerce en fin de semaine dernière et début de semaine, avec des commandes régulières des boucheries halal de l’Hexagone, même si certains déplorent des volumes plus faibles qu’avant la crise inflationniste.