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Prix du porc stable en Allemagne, mais le marché est plus serein

Les cours du porc sont restés stables en France comme en Allemagne cette semaine. Chez notre voisin, les opérateurs constatent une amélioration de l'ambiance commerciale et un retour à la sérénité après les perturbations liées à la fièvre aphteuse. 

graphique du prix du porc allemand
Prix du porc à la production en Allemagne. Classe E. en €/kg par semaine. 2025 en violet, 2024 en jaune, 2023 en rouge
© Les Marchés

Pour la septième séance consécutive, la cotation du porc français établie à Plérin a été reconduite ans un marché toujours jugé assez calme. La référence du Marché du Porc Français s’affiche près de 14 % sous son niveau relativement élevé de la même semaine de 2024. Les besoins des opérateurs sont mesurés, dans un contexte national plutôt prudent avec des abattages en recul sur un an. Néanmoins les poids à l’abattage demeurent orientés à la baisse, reflet de la fluidité du marché.

Lire aussi : Production de viande : l’Allemagne renoue avec la hausse après 7 ans de baisse

Stabilité des prix du porc allemand 

 Au niveau européen, on note une amélioration en Allemagne, où le cours est reconduit pour la sixième semaine consécutive dans une ambiance commerciale qui s’améliore. C’est ce que soutiennent les experts d’Ami, évoquant « un marché presque équilibré » malgré une offre toujours assez importante. Les poids à l’abattage reculent, signe de ce regain de fluidité. Les excédents continuent de se résorber. A cette saison, la cotation allemande tend d’habitude à progresser en vue de la demande pour Pâques, où le jambon est très recherché. Mais le cas de fièvre aphteuse de janvier a donné un coup au marché. Au Danemark, même tendance à la stabilité mais la cotation néerlandaise se distingue par sa reprise cette semaine. Au Sud de l’Europe, l’Espagne continue quant à elle de voir sa référence progresser

Ailleurs dans le monde, on relève la hausse depuis le début de l’année de la cotation aux États-Unis, tandis qu’en Chine les prix reculent maintenant le pic de demande lié au Nouvel An lunaire écoulé.

Lire aussi : Viande : aux États-Unis, des records à l’export en 2024, des craintes pour 2025 

 

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