Commerce international
Un record pour l’excédent agroalimentaire français en novembre
A près de 1,2 milliard d’euros en novembre, l’excédent des échanges agroalimentaire français atteint un plus haut depuis six ans. Les envois de céréales sont toniques mais les exportations de viande marquent le pas.
A près de 1,2 milliard d’euros en novembre, l’excédent des échanges agroalimentaire français atteint un plus haut depuis six ans. Les envois de céréales sont toniques mais les exportations de viande marquent le pas.
En novembre, le solde commercial de la France pour l’agroalimentaire est monté à 1,2 milliard d’euros, c’est un record pour un mois de novembre depuis 9 ans et un plus haut mensuel depuis six ans, annonce Agreste. La croissance des exportations (+1.1 milliard d’euros sur un an) a été plus dynamique que celle des importations (+883 millions d’euros).
Les ventes de céréales progressent en volume et en valeur
Pour le quatrième mois d’affilée, le solde des échanges de produits agricoles bruts reste excédentaire, à 316 millions d’euros. Les exportations (1,7 milliards d’€) ont bondi de 39 % sur un an, dominée par l’envolée des envois en valeurs de céréales (+62 % à 303 millions). Un bond qui compense la hausse des importations de produits halieutiques (principalement du saumon de Norvège et du Royaume-Uni). Les importations de fruits, notamment les bananes, progressent aussi.
Les produits agricoles transformés pénalisés par la vente vers les pays tiers
A l’inverse, l’excédent des échanges de produits agricoles transformés n’atteint que 834 millions d’euros, soit une baisse de 38 millions sur un an. En cause, le recul des envois vers les pays tiers (-210 millions d’euros). Si les exportations de viande progressent, il faut garder en tête que pour le bœuf et l’agneau ces chiffres tiennent compte de volumes britanniques réexpédiés dans l’UE. En revanche les ventes de vin progressent (+106 millions d’euros) grâce à la bonne demande américaine et dans une moindre mesure japonaise.
La valeur de nos importations augmentent, dopées par la hausse des prix des viandes (bœuf, volaille, mouton) et de produits laitiers.