Trois ONG passent au crible 18 labels alimentaires
Trois ONG ont conçu un guide pratique de la consommation responsable qui passe les 18 labels alimentaires les plus connus au crible de trente critères. La boussole des labels est téléchargeable gratuitement à compter du 18 mai.
Trois ONG ont conçu un guide pratique de la consommation responsable qui passe les 18 labels alimentaires les plus connus au crible de trente critères. La boussole des labels est téléchargeable gratuitement à compter du 18 mai.
ActionAid France, Bio Consom'acteurs et Fair[e] un monde équitable ont conçu un guide pratique pour éclairer le consommateur dans ses choix et "éviter les pièges du greenwashing".
Intitulé La boussole des labels, ce guide passe les 18 labels alimentaires les plus connus au crible de 30 critères. Il est téléchargeable gratuitement à partir du 18 mai sur les sites internet des ONG.
Ce guide a été conçu pour permettre aux consommateurs de "connaître et comparer les exigences des principaux labels alimentaires" en "un clin d'oeil". Tous les critères économiques, sociaux, environnementaux ont été analysés.
Pour les décrypter, les trois ONG se sont appuyés sur leurs expertises complémentaires, sur des entretiens avec des chercheurs, ainsi que des rapports et études de terrain, affirment-elles. Le résultat a été synthétisé dans ce guide de neuf pages, avec des tableaux comparatifs et des articles sur les différentes démarches (bio, équitable, durable) ainsi que les initiatives des marques et des distributeurs.
"Les marques ont de plus en plus tendance à communiquer sur les qualités sociales et environnementales de leurs produits, mais ces annonces ne sont pas toujours accompagnées de changements de leurs pratiques. Dans un tel contexte, associations et mouvements de consommateurs doivent se mobiliser pour permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé", arguent les organisations.
« Il s’agit pour nous d’envoyer aux labels et aux marques le signal qu’il faut mettre en cohérence le dire et le faire. L’affichage cache trop souvent des conditions de travail indignes et de production irresponsables », conclut Alexia Delfosse, d’ActionAid France.