Aller au contenu principal

Cybersécurité
Télétravail : connectés mais prudents !

À l’heure où de plus en plus d’entreprises optent pour le télétravail d’une partie de leurs équipes, l’office gouvernemental de prévention des cyberattaques récapitule quelques consignes de sécurité.

Cybermalveillance, la Fevad et Google lancent un programme de formations gratuites. © Pixabay
Cybermalveillance, la Fevad et Google lancent un programme de formations gratuites.
© Pixabay

Le télétravail a été imposé pendant le confinement et a touché plus d’un quart des travailleurs français. Il est fortement recommandé dans les zones d’alerte. Il est choisi dans certaines entreprises selon différentes modalités. Le télétravail fait beaucoup parler de lui depuis le printemps, mais il est aussi source de risques informatiques. Des menaces largement sous estimées puisque les deux tiers des entreprises françaises les considèrent peu ou pas importantes. Pourtant, les 3,8 millions de TPE/PME accusent un retard en matière de transformation numérique puisqu’elles sont la cible de 77 % des cyberattaques, selon le Syntec Numérique (Syndicat des entreprises du numérique).

De sérieux risques de sécurité

Le télétravail nécessite généralement l’ouverture des systèmes d’information de l’entreprise vers l’extérieur, « ce qui peut engendrer de sérieux risques de sécurité susceptibles de la mettre à mal, voire d’engager sa survie en cas de cyberattaque », alerte le groupement d’intérêt public Actions contre la cybermalveillance qui a constaté une augmentation de plus de 400 % de l’utilisation de ses services la première semaine du confinement. Il délivre sur son site une série de conseils pour limiter les risques. La surveillance des accès extérieurs est une clé. Il s’agit de limiter par un pare-feu leur ouverture aux seules personnes et services indispensables, et de filtrer strictement ces accès grâce à cet équipement de sécurité. L’utilisation d’un VPN est préconisée pour chiffrer les connexions extérieures tout en renforçant la sécurité des accès distants.

Un défaut de mise à jour d’un équipement est souvent la cause d’une intrusion dans le réseau des organisations. En conséquence, il faut les déployer dès qu’elles sont disponibles, les cybercriminels exploitant les failles dès qu’ils en ont connaissance. De même, il faut superviser l’activité des accès externes et systèmes sensibles, ce qui permet de détecter le plus rapidement possible toute activité anormale. C’est peut-être le signe d’une cyberattaque, tels une connexion suspecte d’un utilisateur inconnu ou d’un utilisateur connu en dehors de ses horaires habituels ou encore un volume inhabituel de téléchargement d’informations…

Un collaborateur sensibilisé est le meilleur rempart

Dans l’idéal, il faut utiliser du matériel mis à disposition par l’entreprise, qui répond donc aux attentes en matière de sécurité. Si ce n’est pas possible, il faut que les employés aient des consignes précises pour utiliser et sécuriser leurs équipements qui n’auront jamais un niveau de sécurité vérifiable, et qui sont peut-être déjà compromis !

Dernier conseil, et pas des moindres, celui de donner aux télétravailleurs des consignes claires et formalisées sur ce qu’ils peuvent faire ou ne pas faire. Il faut les sensibiliser pour qu’ils comprennent les implications de la cybersécurité. Le coût des cyberattaques visant les TPE/PME est évalué à 700 millions d’euros par an, rappelle Cybermalveillance.

Un programme de formation gratuite pour les TPE-PME

La cybersécurité doit reposer sur des outils techniques robustes, mais aussi sur le facteur humain. Or une PME sur deux reconnaît ne pas former ses salariés à la cybersécurité, explique Cybermalveillance, qui a donc lancé, en partenariat avec Google et la Fevad, un programme de formations gratuites. Après une initiation générale à la cybersécurité, le programme comprend un module sur le commerce en ligne et un sur le télétravail. Les formations seront délivrées dans les ateliers numériques de Google à Nancy, Montpellier, Saint-Étienne et Rennes ainsi que sur la plateforme en ligne des ateliers sur g.co/cybersecurite.

Les plus lus

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

Zonage IAHP en Bretagne sur la plateforme PIGMA
Grippe aviaire : la France passe en risque élevé

Alors que la Bretagne compte 9 foyers de grippe aviaire depuis mi-août, c’est toute la France qui passe en niveau de risque…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

un poing géant aux couleurs du brésil écrase un tracteur
Mercosur : « Nous sommes aujourd’hui à un tournant décisif » s'alarment quatre interprofessions agricoles

Les interprofessions de la viande bovine, de la volaille, du sucre et des céréales étaient réunies aujourd’hui pour réaffirmer…

photo Eric Fauchon
« Le marché des produits halal a connu un fort ralentissement ces derniers mois » 

Les consommateurs des produits halal se sont détournés de la GMS en période d’inflation, fait rare pour ce segment qui a connu…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio