Loi Besson-Moreau
Sucre: le temps des revalorisations selon les betteraviers
L’interprofession de la betterave et du sucre va pouvoir publier des indicateurs de prix de marché. Les planteurs espèrent une amélioration de leur revenu.
L’interprofession de la betterave et du sucre va pouvoir publier des indicateurs de prix de marché. Les planteurs espèrent une amélioration de leur revenu.
La betterave sucrière était exclue de la loi Egalim-1, elle est désormais concernée par cette loi, fait savoir la CGB (Confédération française des betteraviers) dans un communiqué. Cette évolution est intervenue le mardi 5 octobre 2021 en Commission Mixte Paritaire du Sénat et de l’Assemblée nationale, qui ont adopté la Proposition de Loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs, portée par le Député Grégory Besson-Moreau (dite également EGA-2).
« L’opportunité de construire une contractualisation »
Concrètement, l’interprofession de la Betterave et du Sucre (AIBS) devra dorénavant diffuser des indicateurs de prix de marché. « La loi Besson-Moreau offre au secteur l’opportunité de construire une contractualisation qui permette une meilleure répartition de la valeur du producteur au consommateur dans une approche plus dynamique des marchés pour retrouver durablement du revenu », espère la CGB.
Les bas prix du sucre ont profité aux utilisateurs
Selon la CGB, les planteurs et les sucriers font le frais des bas prix du sucre, au profit des utilisateurs, depuis la fin des quotas betteraviers. Son communiqué fait état de prix fixés à des niveaux inférieurs au seuil de référence (404 € /t) depuis 2017 ». « Cela a conduit à une destruction de valeur pour l’amont de la filière (betteraviers, sucriers) sans précédent au profit de la seconde transformation ».