Filière porcine : l’UGPVB appelle à un sursaut de compétitivité
A l'occasion de son assemblée générale le 3 décembre, la section porcine de l'UGPVB a rappelé à quel point la compétitivité de la filière porcine est un enjeu de souveraineté alimentaire.
A l'occasion de son assemblée générale le 3 décembre, la section porcine de l'UGPVB a rappelé à quel point la compétitivité de la filière porcine est un enjeu de souveraineté alimentaire.
Dans les filières d’élevage, la compétitivité devient un enjeu de souveraineté alimentaire, ont martelé les dirigeants de l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) qui tenait son assemblée générale le 3 décembre à Saint-Pol de Léon (Finistère).
La production porcine recule dans le Grand Ouest -l’UGPVB représente les groupements de Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Le déclin s’accélère en bovin avec un nombre d’élevages passé de 2 160 en 2013 à 1 642 en 2021. Quant à la filière pondeuses, l’influenza aviaire devrait réduire la production de 9 % cette année, selon l’UGPVB. Il n’est pas question de remettre en question « l’exploitation à capitaux familiaux (française qui) est une force (face) aux approches industrielles, intégrées et capitalistiques qui se développent dans les autres grands bassins européens», a indiqué Michel Bloc’h, président de l’UGPVB.
Il est indispensable, en revanche, de donner aux organisations de producteurs et associations d’organisations de producteurs des moyens pour développer des projets de stratégie commerciale, d’amélioration de leurs pratiques environnementales, sanitaires, etc. par le biais des programmes opérationnels cofinancés avec l’Europe.
L’UGPVB déplore que la France ait fait le choix de plafonner les programmes opérationnels à 0,5 % du Premier pilier de la Pac alors qu’elle pouvait aller jusqu’à 3 %. Aussi demande-t-elle au Gouvernement de revoir sa copie au nom de l’AOP Porc Grand Ouest, Poplait et Cerafel (légume).