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Porc : pourquoi le prix chinois progresse 

La cotation du porc augmente en Chine et rompt avec des semaines de stabilité.  

En Chine, seules les festivités semblent animer le marché du porc.
© Virginie Pinson

La cotation du porc chinois gagne en amplitude ces dernières semaines. Le Bureau national des statistiques de Chine chiffre la hausse à 2 % comparé à la première moitié du mois de mai. Le kilo de porc vivant s’affiche alors 1,95 € au 24 mai. Sur le marché de gros, le prix moyen du porc a aussi enregistré une petite hausse, + 1,36 % au 23 mai sur un mois, pour un prix moyen de 2,65 €/kg. 

Lire aussi : Porc : la Chine menace l’Europe d’une procédure antidumping
 

D’après le China Pig Network, le prix du porc vivant valait 2,1 €/kg au 24 mai, soit 8,5 % de plus qu’à la séance du 15 mai et 20,7 % de plus que le cours le plus bas, après la fête du printemps de cette année. D'autre part, toujours selon la même source, la cotation au 24 mai serait en hausse de 15,6 % sur un an. 

Lire aussi : « Le saucisson sec français est le produit de charcuterie française qui a le plus de potentiel en Chine»

Seules les festivités animent le marché du porc chinois 

De quoi contraster avec le marché globalement morose depuis le début de l’année. Certes, quelques impulsions avaient été constatées à l’approche de la fête du printemps. Cependant c’est le recul, au mois de mars et d’avril et la stabilité qui s’en est suivi qui ont caractérisé le marché du porc chinois. C’est autour de la semaine 21 qu’une petite hausse de la cotation a été observée.  

Lire aussi : Porc : pourquoi il ne faut toujours pas compter sur la Chine

Nouvelle hausse à l’approche de la fête des bateaux-dragons  

Des commentateurs y voient l’approche du début des festivités. La fête des bateaux-dragons débute le 10 juin. Traditionnellement, au cours de cette célébration plusieurs plats dont certains à base de viande de porc sont consommés. 

Pour Wang Zuli, expert de l’industrie porcine chinoise, qui prend la parole dans ChinaNews, la demande chinoise progresse de façon saisonnière, habituellement en mai et juin. Elle est en moyenne supérieure de 5 à 10 % à celle de mars et avril. Ce qui contribue à soutenir le cours du porc.  

Du côté de l’offre, « l’effet de la réduction précoce des capacités de production apparaitra progressivement au cours des deuxième et troisième trimestre de cette année ». Pour rappel, Pékin veut réduire la population nationale de truies reproductrices.  

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