Cotations
Œufs : toujours des lourdeurs à l’industrie
Calibré : Toujours très peu d’animation sur le marché français du calibré. Fin de mois, manque de lisibilité sur la situation sanitaire et fermeture de la plupart des magasins samedi 1er mai ont conduit les acheteurs à limiter leurs commandes. La plupart des opérateurs rapportent des lourdeurs en calibre G et dans une moindre mesure M. Les œufs de calibre P, ayant retrouvé leur débouché vers la restauration scolaire notamment, bénéficient d’une meilleure conjoncture.
En sol, peu d’évolution. En plein air, la préparation d’opérations de promotion tend à assainir le commerce. En bio, les opérateurs rapportent une situation très tendue, dans un contexte d’offre bien plus présente que les besoins du moment. Déclassements et réformes anticipées sont au programme pour essayer d’assainir le marché.
Industrie : La prudence restait le maître mot des acheteurs industriels ces derniers jours. Si la réouverture des cantines des écoles cette semaine puis la confirmation de celle des collèges et lycées la semaine prochaine a animé un peu le marché, l’ambiance commerciale restait morose. Tous rapportent des commandes au compte-goutte. Au fur et à mesure que la reprise se dessine, plus personne ne croît à un emballement pour mai, les besoins de la RHD devraient reprendre de manière très mesurée et rester dépendants de l’évolution de la situation sanitaire. De son côté, l’offre restait présente, assez similaire à celle des dernières semaines ; avec des propositions régulières liées à des rotations de stocks. Dans ce contexte, la fourchette des prix pratiquée pour les œufs de code 3 s’est resserrée, les tarifs étant dans l’ensemble peu évolutifs par rapport à la fin de semaine dernière.
En œufs alternatifs aussi, la tendance est à la baisse.