Cotations
Œuf : nouvelles hausses, les revalorisations attendues
Marché et prix des œufs au 31 mars
Marché et prix des œufs au 31 mars
Calibré : Aucun changement sur le marché de l’œuf de table avec des disponibilités qui restent limitées et insuffisantes par rapport aux besoins du moment. En calibré, les cours continuent de monter en toutes codes et tous calibres. En tout-venant vers le conditionnement, si les prix demeurent fermes les échanges sont néanmoins réduits. En effet les centres limitent leurs achats alors que les négociations rouvertes avec la GMS se déroulent sous tension. Plusieurs préfèrent rupturer plutôt que vendre à perte.
L'ovoproduit liquide grimpe à son tour
Industrie : Léger retour de l’offre cette semaine à l’industrie, puisque les centres ont diminué leurs commandes, et que certains ont préféré vendre à l’industrie aux tarifs plus attractifs. Mais ce n’est qu’une goutte d’eau par rapport aux besoins globaux, bien supérieurs aux disponibilités du moment. Les prix ont donc continué de monter au fil des jours, la fourchette restant large puisque les tarifs dépendent aussi des relations acheteurs/vendeurs. Quelques lots sous laisser-passer s’échangeraient sur des bases inférieures.
Pour les industriels, la logistique est compliquée. Pour chaque achat spot, il faut vérifier avec le client s’il est prêt à payer son ovoproduit plus de 3,20 €/kg. Certains utilisateurs acceptent, et se lancent à leur tour dans un bras de fer avec la GMS. D’autres refusent et réduisent les cadences. Des ruptures sont notamment rapportées dans le circuit CHR.
A noter que plusieurs industriels rapportent de très grosses difficultés logistiques pour se fournir en emballages (outres, bib…) et des hausses de tarifs.