Viande
Moins d’agneaux britanniques en 2021
Le Brexit complique les choses en ce début d’année pour la production d’agneaux britanniques qui est attendue en recul en 2021. Le Royaume-Uni devrait être moins présent à l’exportation.
Le Brexit complique les choses en ce début d’année pour la production d’agneaux britanniques qui est attendue en recul en 2021. Le Royaume-Uni devrait être moins présent à l’exportation.
En recul de 3 % au premier trimestre par rapport à la même période de 2020 et de 7 % au deuxième, les abattages d’agneaux britanniques sont attendus en baisse de 4 % sur l’ensemble de 2020, à 12,5 millions de têtes, selon les estimations d’AHDB. En cause, un cheptel reproducteur en repli. De nombreux éleveurs attendent d’en savoir plus sur la nouvelle politique agricole du Royaume-Uni, notamment sur le maintien des mesures agro-environnementales pour établir leur stratégie.
Baisse de 4 % des exportations
La consommation britannique en 2021 devrait retrouver ses niveaux de 2019, après une très bonne année 2020, grâce notamment à des bonnes performances dans la vente à emporter. Production en baisse et consommation peu évolutive, le disponible à l’exportation est donc attendu en repli par AHDB. Les envois de notre voisin ne pourraient atteindre que 85 600 tonnes cette année, soit 4 % de moins qu’en 2020, et près de 14 % de moins qu’en 2019. La baisse devrait être surtout très forte au premier trimestre, le temps que les exportateurs s’habituent aux nouvelles formalités post-Brexit. Les volumes pourraient se ressaisir ensuite, surtout si le secteur européen de la restauration renaît de ses cendres après la pandémie et revient aux achats. Les importations britanniques continueraient de se replier, ses fournisseurs australiens et néo-zélandais poursuivant leur stratégie de recentrage sur le marché chinois et présentant des disponibilités en baisse. À 67 500 tonnes, elles se situeraient 2 % sous leur déjà bas niveau de 2020. Côté prix, AHDB s’attend à une possible pression, entre retour de l’offre mondiale au second semestre et possible baisse de la demande si la crise économique sévit.