Volatilité de saison
Rien de nouveau sous le soleil ou sous la pluie. La météo continue d’entretenir la volatilité sur les marchés, notamment sur la place de Chicago où la publication du rapport USDA sur l’avancement des semis aux États-Unis, se traduisait lundi en clôture, par une sensible tension. Le crop rating US plus optimiste que les attentes des opérateurs se soldaient hier par un net retrait des cours du blé, les fonds redevenant net vendeurs mais restaient acheteurs pour le maïs et le soja, dont les cours résistaient.
Euronext s’était désolidarisé lundi de Chicago en enregistrant déjà une baisse du blé, concrétisant les divergences de prévisions de récolte entre l’Europe et les États-Unis, ainsi qu’un raffermissement de l’euro.
Sur le marché physique en fin de campagne, le rythme des sorties vers les pays tiers s’est nettement ralenti, mais la France confirme son bon bilan puisqu’au 2 juin, sur les 19,1 Mt de blé tendre (19,3 Mt l’an dernier) 9,1 Mt (7,6 Mt) sont d’origine France. Si les exports de blé et d’orge ralentissent, les importations de maïs maintiennent un rythme élevé ; 22,3 Mt sont entrées dans l’Union européenne depuis le début de la campagne, contre 16,2 Mt l’an dernier. La France est hors jeu. Le colza est stable.