Volaille : rebond du coût de l’aliment
Volaille : Un rebond se fait sentir du côté des coûts de production liés à l’aliment pour les volailles de chair. Selon l’Institut technique de l’aviculture (Itavi), les cours des matières premières ont progressé en mars, que ce soit pour les céréales, les tourteaux ou les déshydratés (luzerne, pulpe de betterave), entraînant l’aliment dans leur sillage. Les indices Itavi du coût matières premières dans l’aliment ont progressé entre février et mars pour l’ensemble des volailles : +1,7 % pour le poulet standard et +2,1 % pour le label, +1,8 % pour la dinde, +0,9 % pour la pintade, +1,5 % pour le canard à rôtir et +2 % pour le canard gras. La plus forte augmentation est relevée pour le lapin ; +2,5 %.
Des évolutions qui laissent néanmoins les indices entre 5,3 % et 9,8 % sous leur niveau de mars 2017.
Œufs : La demande française en œufs calibrés manquait toujours de tonus mardi, bien que de petites notes d’embellie aient été relevées chez certains détaillants et grossistes. Reste que l’offre demeurait bien trop large pour permettre aux vendeurs de pouvoir résister à la pression baissière des acheteurs. En calibre M, les volumes étaient particulièrement abondants et c’était une course à la baisse qui s’était engagée, chacun préférant accepter des concessions tarifaires significatives plutôt que de devoir diriger ses œufs vers l’industrie. Une tendance qui se répercutait sur les prix des petits œufs. En calibre G et TG, les volumes étaient mesurés mais néanmoins tout à fait suffisants pour répondre aux besoins du moment, laissant les prix sous pression.
Le marché européen continue également de jouer la carte de la baisse, en particulier dans le Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas) où le recul de prix est rapide. Le repli est plus modéré dans le Sud, et notamment en Espagne où les disponibilités sont certes plus larges et suffisantes qu’avant Pâques mais n’en sont pas pour autant excessives.